L'art de l'architecture Amazigh فن المعمار الامازيغي
Quoi de plus intrigant que ces forteresses constuitent en terre rouge et paille qui traversent des siècles sans dommage pendant que des immeubles en ciment et fer s'effacent au bout de qquelques dizaines d'années.
Les moyens utilisés par l'Amazigh sont ceux toujours
disponibles sur place .la terre ou rarement la pierre, la paille, l'eau et le bois . la fabrication de briques rouges typiquement Amazigh est recente
Une réhabilitation de l'architecture de terre commence à se faire sentir au Maroc. Ce phénomène est du au tourisme qui exploite les livres, les films, les images souvenirs des séjours passés en terre amazigh ... paysages de casbahs et ksours en glaise,
tantôt en ruine, en cours de reaturation ou en bon état mais tous tous magnifiques et
exhalant une forte odeur d'originalité et de modestie noble, témoins d'un passé glorieux.
Deux faiblesses, cependant, fragilisent l'architecture de terre : sa vulnérabilité face aux intempéries à tel point que des spécialistes l'ont qualifiée « d'architecture de l'éphémère » et le fait qu'elle est la proie préférée des mites qui dévorent ses poutres dont on a l'habitude d'enduire les extrémités de goudron ou de chaux afin de les parer contre ces terribles voraces, responsables de la disparition de nombreux agadirs (grenier collectifs), ksours et casbahs. Pire : la restauration des architectures en ruine ou menaçant est difficile et coûteuse, d'autant plus qu'il n'existe pas de plans ni d'images pouvant donner une idée de l'état initial. Cela touche spécialement les synagogues, particulièrement dans l'Anti-Atlas car, contrairement aux mosquées, les restaurateurs ne disposent ni de modèle ni de copie comme c'est le cas par exemple du minaret de la Koutoubia de Marrakech dont ceux de la Giralda de Séville ou de la Tour Hassan de Rabat sont de fidèles répliques.
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